Dans les années ‘80, tout semblait hurler Go big or go home et pas seulement d’un point de vue métaphorique (Qui ne tente rien n’a rien), mais aussi au sens littéral.
L’exagération était le mot d’ordre : dans la grandeur des objets, dans la quantité de meubles et de décorations, dans le choix des matériaux. Un luxe parfois décadent, riche en dorures et tons fluo, en modernismes accentués ou rappels de la renaissance.
L’important, comme nous l’avons dit, était l’exagération.


Aujourd’hui, il subsiste encore quelque chose de cet héritage, qui s’infiltre année après année dans les catalogues de collections des architectes d’intérieur les plus cotés et des entreprises d’ameublement. Les évocations des années brûlantes du pop sont évidentes, mais leur style a été allégé.
Des plafonds très hauts, des meubles en style club, de grandes baies vitrées panoramiques et des formes modernes : un luxe qui élimine les éléments les plus « tonitruants » des années ‘80, mais qui en garde la grandeur, en s’inspirant du minimalisme scandinave.
Si les maxi fauteuils sont toujours là, les coussins s’en vont. Il reste les luminaires élaborés mais les bibelots et les objets disparaissent totalement. Peu d’éléments, voyants, mais choisis avec soin.
L’effet est celui d’un ameublement en style James Bond de la première heure : un design futuriste, minimal et élevé.

Pour les espaces les plus spacieux, le retour dans le temps s’accompagne d’un renouveau de l’amour du feu ouvert, symbole de prestige immanquable dans les maisons de la haute société des années ’80.
À présent le choix se porte cependant sur des habillages modernes et sur mesure, à l’âme clairement technologique.
À l’instar du foyer WT, qui prête son efficacité à l’habillage design futuriste Kos : un agencement en épi en marbre blanc crée un contraste fort avec le soubassement en chêne rouvre et la structure, qui s’élève jusqu’au plafond, crée un jeu de volumes inoubliable.
Un rêve devenu réalité.